L’ IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) en France est réglementée depuis 1975 par la loi Veil. Cette loi a été une avancée incroyable pour les droits des femmes en France en leur permettant d’avoir plus de contrôle sur leurs vies qui étaient pénalisées par des grossesses non désirées. Même si cette loi semble acquise, le droit à l’avortement est régulièrement remis en question par des mouvements. Ces mouvements sont parfois puissants et vont jusqu’à entraver les centres qui pratiquent les avortements, faire de la communication mensongère sur l’avortement et stigmatiser les femmes qui ont avorté.
Cette loi doit donc être encore soutenue. D’ailleurs, le droit à l’avortement est très inégal et il est interdit dans plusieurs pays proches de la France et son accès est parfois impossible dans d’autres. Dans le monde, 40 % des femmes en âge de procréer vivent dans des pays où cette pratique est interdite ou limitée, c’est pourquoi 47 000 femmes décèdent chaque année des suites d’un avortement clandestin.
Que ce soit en France où il doit continuer à être soutenu ou à l’étranger où il doit être mis en place, le droit à l’avortement protège les femmes et aide à leur émancipation.
LE PLANNING FAMILIAL – Avortement
Le planning familial rappelle quelques chiffres clefs et informe sur l’avortement. Le site propose aussi une écoute et un accompagnement personnalisé et indique le lieu où on peut retrouver les équipes du planning familial dans chaque région.
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ARTICLE LE MONDE – Droit à l’avortement : trois questions sur l’hypothèse d’un allongement du délai légal
Un nouveau débat à lieu sur proposition de loi visant, entre autres, à allonger le délai d’accès à l’interruption volontaire de grossesse de douze à quatorze semaines. Pourquoi allonger le délai de recours à l’IVG de deux semaines ? Douze ou quatorze semaines : quelles différences ?
L’article répond à ses questions !